JEUNES GENS QUI PARLEZ TOUT BAS

    HOMMAGE A ARAGON

    LE SPECTACLE

    Il y a plus de trente ans, disparaissait à Paris le poète Louis Aragon, un des plus grands poètes français du 20ème siècle à qui l’on doit quelques unes des plus belles chansons du répertoire français : « Heureux celui qui meurt d’aimer » ou « Que serais-je sans toi ? » mis en musique par Jean Ferrat, « Je chante pour passer le temps » ou « L’affiche rouge » mis en musique par Léo Ferré… et tant d’autres œuvres auxquelles près d’une centaine de compositeurs « mirent de la couleur » comme se plaisait à le dire le poète.

    Il était naturel pour l’Acte Chanson de célébrer la mémoire d’Aragon et de son œuvre. Un spectacle est né : « Jeunes gens qui parlez tout bas… » auquel le comédien Patrick Hannais et le chanteur Jacques Palliès prêtent leurs voix. On y découvre la plupart des facettes du poète : sa présence à la naissance du surréalisme, son engagement politique constant au sein du Parti Communiste Français, son amour fou pour Elsa Triolet et sa ferveur jamais démentie pour les poètes et les peintres auxquels il dit son enthousiasme tout au long de sa vie… Et puis vint la vieillesse : « Jeunes gens qui parlez tout bas quand je passe, écoutez s’éloigner mes pas. »

    image
    image

    Sur une idée originale de Jacques Palliès.

    pour le trentième anniversaire de la disparition de Louis Aragon.

    Un spectacle dit et chanté par

    Jacques Palliès (textes, chant, guitare)

    et Patrick Hannais (textes, chant).

     

    Techniquement autonome (son et lumières)

    pour de petites salles (jusqu’à 150 places).

    Une production  Acte Chanson

    Les artistes

    PATRICK HANNAIS

    Avant tout comédien, formé au conservatoire d’Art Dramatique de Paris, le théâtre est sa profession. Il a aussi beaucoup travaillé au cinéma, à la radio et il éprouve pour la poésie et la chanson une passion qui l’a amené à participer à nombre de spectacles de l’Acte Chanson. On ne compte plus ceux, poétiques, auxquels il a contribué tels « Chat noir Cros Blanc » (avec Hervé Tirefort) ou Raymond Roussel et Michel     Leiris ( avec le Théâtre du Hangar)…

    JACQUES PALLIES

    Que ce soit avec ses chansons ou celles des autres, jacques Palliès construit  ses spectacles comme des crescendo d’émotion, dans un monde artistique qu’il situe  toujours aux confins de la poésie, de la musique et du théâtre ; Fondateur-animateur de l’Acte Chanson il a créé de nombreux spectacles collectifs autour de l’oeuvre des poètes et des grands de la chanson française : « Un Amour Cerise » (trente chansons de jean Ferrat), « Le Cabaret du Vin », « Les Cerises sont-elles cuites ...

    Les documents du spectacle

    Conducteur

    Le conducteur du spectacle

    Les Chansons

    Les textes des chansons du spectacle

    Synopsis

    La liste des chansons du spectacle
    Modal-image

    Voir un extrait en vidéo

    Photos du spectacle

    • Image 1
    • Image 1
    • Image 1
    • Image 1
    • Image 1
    • Image 1
    • Image 1
    • Image 1
    • Image 1
    • Image 1
    • Image 1
    • Image 1

    ANNEXE

    image

    Aragon, Ferré et la mise en musique

    "... Il est arrivé à Léo Ferré de dire que nous avons fait ensemble une chanson : cela n'est pas tout à fait exact, j'ai innocemment écrit un poéme et, lui, il en a fait une chanson, ce dont je serais bien incapable. A chaque fois que j'ai été mis en musique par quelqu'un, je m'en suis emerveillé, cela m'a appris beaucoup sur moi-même, sur ma poésie. 
    J'ai l'habitude de dire que la mise en chanson d'un poéme est à mes yeux, une forme supérieure de critique poétique. Une critique avec laquelle je puis être ou non d'accord. Mais qui n'à rien à voir avec ce faible commentaire de ce qu'on dit, ou de comment on le dit, qu'est la critique écrite. C'est ici une critique créatrie, elle recrée le poéme, elle y choisit, elle donne à un vers une importance, une valeur qu'il n'avait pas, le répète, en fait un refrain... 
    Et aussi elle néglique tels développements qui, à tord ou à raison, me paraissent indispensables, elle saute de strophes, va avec audace de ce point du poème à sa conclusion. Ne me dîtes pas qu'elle le déforme : elle lui donne une autre vitesse, un poids différent, et voila que cela chante. Même si ce n'est pas tout ce que j'ai dit ou voulu dire, c'en est une ombre dansante, un reflet fantastique, et j'aime ce théâtre qui est fait de moi..."
    Louis Aragon
    © 2024 Acte Chanson - 1996 - 2016 - Association loi 1901. Création et diffusion de spectacles.