UN AMOUR CERISE
30 chansons de Jean Ferrat
LE SPECTACLE
La suggestion amicale d'un organisateur... Un vieux projet enfoui dans l'âme d'un artiste... Les chatoiements d'un piano prêt à tout découvrir... Et soudain la pianiste harmonise des voix, celui-là ressort les instruments cachés, l'autre enfin organise, dessine, incite...
Et voilà trois artistes que leur amour commun pour la belle chanson pouvait certes rassembler, trois artistes unis autour du même projet, de la même passion, soudain reconnue, de (re)donner vie à une oeuvre parmi les plus importantes d'aujourd'hui -oui ! - parmi les plus actuelles - FERRAT donc ! - et ce (l'aveu ne nous coute guère) d'abord pour notre propre bonheur.
Car l'oeuvre de Jean FERRAT aborde à de tels multiples rivages que nous y avons trouvé non seulement tous les accents, tous les desseins, tous les engagements qui sont un peu les nôtres (du côté de l'humain)... mais bien d'autres encore que nous ne soupçonnions plus, bien que le poète, le musicien les ait largement abordés, dans un foisonnement que nous ne pouvions plus percevoir à l'heure des grandes standardisations / manipulations orchestrées par les télévisions et les "marchands de culture", avec la complicité des pouvoirs en place.
Car l'oeuvre de FERRAT aborde à d'immenses continents artistiques, poètiques et mélodiques, qui ne pouvaient que nous entraîner, nous pousser, nous tirer, nous hisser dans les grands bonheures de la musique et des mots, du côté du sens et de l'émotion.
Oui ce travail, presque de circonstance, est très vite devenu pour nous une somme de plaisirs, tels ceux que rencontrent tout créateur sur la route du dire en chansons les choses les plus intimes et les plus universelles.
Oui, cet "amour cerise" est finalement devenu le nôtre
Multiple et partagé.
Après plusieurs années de tournée un peu partout en France, Cécile Veyrat et Jacques Palliès ont poursuivi seuls l’aventure. Un simple « Hommage à Jean Ferrat » est alors né qui reprend la plupart des chansons d’ « Un amour cerise » à l’exception des titres jusqu’ici interprétés par Julien Heurtebise.
A l’inverse Cécile et Jacques ont repris d’autres morceaux tels « Deux enfants au soleil », « que serais-je sans toi ? », « Aimer à perdre la raison », « A Santiago de Cuba », « La complainte de Pablo Neruda », « Nuit et Brouillard ».
Une même approche, fidèle, de Jean Ferrat.
Un amour Cerise
Sur une idée de Jacques Palliès
Avec : Cécile Veyrat (piano, chant), Julien Heurtebise (guitares, clarinette, chant), Jacques Palliès (guitare, chant)
Une production Acte Chanson
Hommage à Jean Ferrat
Avec : Cécile Veyrat (piano, chant), Jacques Palliès (guitare, chant)
Une production Acte Chanson
Les artistes
Cécile VEYRAT
Pianiste et chanteuse beaucairoise, Cécile est née à la chanson voici quelques années déja grâce à la complicité de son parolier Ghislain Vincent. C'est à lui que l'on doit le texte de "Ni pute ni soumise" qui accompagne - avec quelle force ! - la jeune renommée de l'artiste et lui a permis de remporter le concours régional des voix en mars 2004
Depuis Cécile à pris son envol, multiplie les scènes et c'est finalement sans surprise qu'elle à rejoint l'équipe d'"un amour cerise" où elle a aussitôt apporté toute sa musicalité.
Julien HEURTEBISE
Chanteur et guitariste mais aussi bassiste et clarinettiste, Julien Heurtebise a frayé pendant plus de vingt ans avec tous les styles et toutes les musiques.
C'est pourtant la chanson qui est son domaine de prédilection, un domaine qu'il à commencé à arpenter aux cotés d'Alain Leprest et qu'il a choisi de parcourir au sein de l'Acte Chanson
Avant tout auteur et compositeur, il est aussi l'interprêtre d'autres créateurs, connus ou inconnus, et parmi eux Jean Ferrat qu'il rêvait de porter à la scène. Ce fut chose faîte, avec passion.
Jacques PALLIES
Avec sa guitare en bandouillière il arpente la chanson d'ici avec le désir profond de lui permettre de retrouver la place qu'elle n'aurait jamais dû perdre : celle du sens et de l'émotion
Les documents du spectacle
Conducteur
Les Chansons
Revue de presse
Synopsis
Photos du spectacle
ANNEXE
Samedi 13 mars 2010, la nouvelle tombe, incrédible : Jean Ferrat est mort ! La France se fige, un grand silence se fait, et les yeux se remplissent soudain de larmes : un peuple pleure son artiste le plus emblématique, le plus proche, le plus partagé aussi, même par ceux qui, eux, ne partageaient pas ses idées… Jean Ferrat est mort ! Et la France soudain se déployait en longs cortèges, en vibrantes célébrations, en cris, en clameurs, pour lui rendre hommage… Partout ! Des montagnes d’Ardèche où il s’était depuis longtemps réfugié, aux banlieues qui l’avait adopté, du cœur de tant de femmes et d’hommes qui l’avaient rejoint dans le désir d’un autre monde, une autre société, plus juste et fraternelle…
Soudain, à Paris comme à Antraygues-sur-Volane, à Montpellier même où nous l’avons vécu, des milliers, des millions d’êtres se rassemblaient pour porter témoignage, en son nom, de leur immense capacité d’humanité, de fraternité, de poésie et de tendresse… Jean Ferrat pour toujours nôtre !